La récente dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Emmanuel Macron a plongé les infirmiers libéraux dans l’incertitude. Le Sniil, l’Onsil, l’Ordre National des Infirmiers et la FNI (Fédération Nationale des Infirmiers) ont exprimé leurs préoccupations concernant l’impact de cette décision sur les réformes essentielles pour la profession.
Le Sniil souligne que cette interruption des travaux législatifs pourrait retarder la revalorisation des actes infirmiers et l’amélioration des conditions de travail. Les infirmiers libéraux demandent une reprise rapide des négociations pour garantir la reconnaissance de leurs compétences et la prise en compte de la pénibilité de leur métier.
L’Onsil insiste sur l’urgence de prendre des mesures pour stopper le harcèlement administratif et revaloriser les indemnités des infirmiers libéraux. L’organisation appelle à une concertation immédiate avec les nouvelles autorités pour assurer que les attentes des professionnels de santé soient pleinement intégrées dans les prochaines discussions législatives.
L’Ordre National des Infirmiers appelle solennellement le futur gouvernement à poursuivre le travail législatif pour permettre l’aboutissement de réformes attendues de longue date. Il est essentiel de ne pas freiner la mise en œuvre de textes votés qui servent l’accès aux soins des Français et améliorent l’exercice infirmier.
La FNI, quant à elle, s’inquiète particulièrement de l’avenir de la loi infirmière et du décret portant sur l’infirmier référent. La dissolution de l’Assemblée met en pause ces textes, pourtant cruciaux pour l’évolution de la profession. La FNI appelle à la reprise rapide des discussions dès que les nouveaux députés seront élus, afin de mener à bien ces réformes indispensables pour un système de santé efficace.
Pour plus d’informations, consultez les communiqués du Sniil, de l’Onsil, de l’Ordre National des Infirmiers et de la FNI.