
Après un été entier à vous aider dans votre lancement en libéral (et si vous avez encore des questions, n’hésitez pas à vous inscrire à une des « journées de formation spéciale installation »), à la rédaction, nous avons eu envie de revenir sur les grands moments de l’année passée en se demandant ce que sont tous devenus tous les professionnels que nous avions croisés ; un dernier coup d’œil dans le rétroviseur avant de foncer dans une nouvelle année…
Ludovic, celui qui n’arrivait pas à financer sa troisième année.
C’était en mai dernier et l’on découvrait l’histoire de Ludovic, un étudiant infirmier en reconversion professionnelle qui avait lancé un pot commun pour financer sa troisième année.
C’est avec joie qu’on a appris que tout allait bien pour lui, il a réussi à financer (de justesse) sa troisième année et il continue donc sa formation, motivé comme jamais. Il a tenu à adresser un petit message à tous ceux qui l’ont soutenu :
« Alors que je pensais mon rêve inatteignable, une idée folle née d’une promotion qui n’hésite pas à déplacer les montagnes, relayée par une multitude de personnes bienfaisantes, me permet aujourd’hui de faire ma 3e année et ainsi devenir infirmier malgré les embûches plus que nombreuses. Grâce à vous tous, au travers des dons mais aussi via ces mots et témoignages qui m’ont profondément touché et motivé, j’ai aujourd’hui mon petit miracle. Les mots ne suffiront jamais pour vous remercier et vous montrer ma reconnaissance, alors c’est par mes actes en tant que soignant, que je ferai en sorte de vous montrer ma gratitude. Merci d’avoir été là pour moi ».
Hélène, celle qui dormait devant la CPAM
C’était en janvier, Hélène, infirmière libérale condamnée à verser 54 000 euros à la Sécurité sociale demandait un étalement de sa dette sur trois ans ce que refusait la CPAM. À bout de colère elle a alors dormi trois nuits devant la CPAM de Bordeaux et remué tous les médias infirmiers.
Aujourd’hui Hélène a réussi à obtenir un étalement de sa dette sur trois ans et elle paye sa dette tous les mois. Elle a dû vendre sa maison et découvert à cette occasion que la caisse y avait posé une hypothèque… Sans la prévenir. Moins asphyxiée financièrement, elle continue son combat et est très active sur les réseaux sociaux.
Simon, celui qui avait quitté le libéral
On avait rencontré Simon comme porte-drapeau du conflit des IK en Savoie mais en février 2017 il a mis en vente son cabinet pour retourner dans le salariat.
Aujourd’hui il a vendu son cabinet assez facilement et il est venu s’installer en gironde pour travailler dans un SSIAD. Il ne regrette pas son choix car cela lui a permis de se rapprocher de sa famille, et ce même s’il a réussi à se faire embaucher dans un SSIAD qui avait déjà défrayé la chronique de la profession il y a quelques mois… (À la rédaction nous avons déjà ouvert les paris sur le temps qu’il va mettre à faire à nouveau parler de lui ;)) )
Charline, celle qui était passée à la télé !
Aujourd’hui elle revient sur le « devant de la scène » parce qu’elle publie un livre qui raconte avec humour et émotions une de ses semaines de tournée. Sorti le 20 septembre, son "Bonjour c'est l'infirmière !" livre a reçu un accueil très chaleureux par toute la presse et serait déjà en réimpression…
Nicolas Revel celui qui avait fait une bourde
Lors d’une interview pour infirmière libérale magazine, le patron de l’assurance maladie a lâché cette phrase étrange qui nous avait fait réagir « On pourrait imaginer qu’au lieu de passer 5 fois par jour, l’infirmière ne vienne plus que deux fois, mais avec une charge plus lourde et une intervention mieux rémunérée » et c’est ce chiffre de 5 qui nous a surpris. En effet soit l’infirmière passe pour des soins techniques sur prescription et le nombre de passages est décidé par le médecin ou le protocole (on voit mal alors comment l’UNCAM compte expliquer au médecin les protocoles de traitements sur vingt-quatre heures…) soit l’infirmière passe pour son rôle propre, la fameuse séance de soins infirmiers ou l’AIS 3 sauf que son nombre maximal par jour est de… 4 !
Aujourd’hui la réponse à cette interrogation nous est revenue par le journal « infirmière libérale magazine », qui reprend nos propos, nous cite (gloire !) et nous répond en citant à son tour le service de presse de l’assurance maladie : « Cette formulation ne se voulait pas représentative d’une situation, mais venait simplement illustrer de manière claire le principe expliqué… »…Donc acte.
À la semaine prochaine !