Pour le titulaire et le collaborateur :
L’infirmier libéral conventionné se doit d’avoir un local professionnel pour y créer son cabinet. Cette adresse professionnelle est celle qui va figurer au tableau du Conseil de l’Ordre. Cet élément est une étape clé lors de votre installation en tant infirmier(e) libéral(e).
Depuis 2005, le local, comme tous les établissements recevant du public, se doit d’être accessible aux personnes handicapées. Le cabinet doit donc être aux normes sauf dérogation.
Ce local permet d’assurer, grâce à des moyens techniques, l’accueil, la bonne exécution des soins, la sécurité des patients et le respect du secret professionnel. Il doit donc exister physiquement et vous devez afficher votre plaque professionnelle selon les termes figurant dans le Code de la Santé Publique.
Concernant l’accueil, il n’est pas obligatoire d’avoir une salle d’attente mais les patients doivent pouvoir être reçus correctement pendant que l’infirmier(e) libéral(e) réalise ses soins.
Généralement, c’est à cet endroit que seront affichés son conventionnement et les tarifs concernant les actes les plus courants. Afin d’assurer les règles d’hygiène, il est nécessaire d’avoir un point d’eau. Les toilettes sont facultatives mais toutefois vivement recommandées.
La salle où l’infirmier(e) libéral(e) pratique les soins doit assurer la confidentialité du patient tant au niveau sonore qu’administratif. Pour cela, le cabinet dispose d’une armoire à clefs afin de stocker les dossiers patients ainsi que les médicaments éventuels.
Pour le remplaçant :
L’adresse professionnelle est son domicile.