
Poursuivi par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), qui lui réclamait 96 286 euros, un infirmier de Bergerac a été relaxé par le tribunal correctionnel de sa ville le 15 octobre. La CPAM, qui l’accusait d’actes fictifs, de surfacturation, de soins imaginaires ou encore de falsification de feuilles de soins, a été déboutée « jusqu’au dernier centime », explique l’infirmier, contacté par Inflib. Il se dit « soulagé » depuis la décision du tribunal, lui qui confie avoir « tellement souffert depuis trois ans ».
Infirmier libéral pendant 25 ans, il s’est désormais tourné vers le salariat, découragé par les poursuites dont il a fait l’objet. « Il ne faut pas se laisser faire et aller jusqu’au bout », déclare-t-il à l'attention des confrères qui seraient dans la même situation que lui. Il attend désormais la décision de la caisse, qui a la possibilité de faire appel de la décision du tribunal.