La ministre parle et en Italie une infirmière terrorise le pays… Une semaine infirmière !

 

La ministre de la santé parle aux soignants

Le 5 décembre la ministre de la santé a annoncé très officiellement un plan pour « prendre soin de ceux qui nous soignent » et ce plan a été largement repris par la presse (sur boursier.com , Le point …)

Ce plan, ambitieux bien qu’assez imprécis, propose « la création d’un observatoire national de la qualité de vie au travail et des risques psychosociaux des professionnels de santé », « généraliser l’élaboration de baromètres sociaux au sein des établissements qui devraient permettre d’identifier les axes de travail prioritaires à déployer en matière de qualité de vie au travail », « Redonner de la stabilité et de la visibilité en matière de plannings pour que chacun puisse organiser sereinement sa vie personnelle en bonne articulation avec sa vie professionnelle », « mettre en place un dispositif de déclaration des suicides et tentatives pour permettre une analyse de leurs causes et l’adoption sans délai de toutes les mesures appropriées, notamment en termes de prévention » et « consacrer 30 millions d’euros sur trois ans à la généralisation d’équipes pluridisciplinaires (composées de psychologues, d’assistants sociaux et de conseillers en prévention des risques professionnels) ». Dans une interview exclusive accordée à nos collègues du site espaceinfirmier.fr, la ministre résume elle-même son plan :

Quelle est, pour vous, la mesure phare de cette stratégie nationale d’amélioration de la qualité de vie au travail ? Post-élection, un comité de suivi sera-t-il créé pour assurer la pérennité des mesures ?

Il n’y a pas de solution unique. C’est pourquoi j’ai présenté une stratégie globale, qu’il faut prendre dans son ensemble. Mais l’axe de la formation des cadres me paraît essentiel. Tout comme la mise en place d’un rendez-vous annuel dans chaque établissement dédié à la discussion sur les conditions de travail. Cette stratégie n’est pas un énième plan, c’est une dynamique de fond qui s’inscrit dans la durée et qui a vocation à s’enrichir par la concertation et par la diffusion des bonnes pratiques venant des établissements et des expériences de terrain.

Le plan reviendrait donc à plus former les cadres et à donner un nouveau rendez-vous annuel aux agents. Sur son blog, la seringue atomique nous en propose sa lecture personnelle.

 

Les infirmiers ne peuvent plus s’exprimer sous pseudo ?

Le premier article du code de déontologie de l'ordre infirmier (dont nous vous parlions la semaine dernière ) qui fait régir les professionnels est celui sur les pseudonymes sur internet, article qui les interdits sur internet pour les infirmiers (alors que c’est toléré pour tous les autres soignants).

Mais l’ordre infirmier, par la voix de Karim Maméri son secrétaire général, donne sa vision de ce texte :

"Il ne s’agit pas de limiter la liberté individuelle. Les infirmiers pourront toujours aller sur les réseaux sociaux et avoir des pseudonymes. L’objectif de cet article est surtout de lutter contre les usurpations du statut d’infirmier pour un usage commercial. On sait que certains se font passer pour des infirmiers pour échanger des conseils contre rémunération, par exemple".

Une infirmière de la mort affole l’Italie

Allez savoir pourquoi mais à la rédaction, cette semaine, on a flashé sur ce couple d’amants diaboliques, le médecin et l’infirmière qui ont tué plusieurs patients plus ou moins en fin de vie, le mari de l’infirmière, tenté d’empoisonner ses enfants, un cousin aussi qui passait par là et… Effrayé tout le pays.

Non mais depuis le temps qu’on le répète : il faut jamais trop agacer les infirmiers…

À la semaine prochaine !