La loi de Santé : un passage en force ?

L'annonce de l'examen définitif du projet de loi de santé par les députés est dénoncée par les professionnels. Ces derniers avaient immédiatement interrompu le mouvement de grève à la suite de l'annonce des attentats de Paris et Saint-Denis.

Ce vote sur la loi sur la santé a déjà été repoussé à trois reprises, mais l’Assemblée nationale et la ministre de la Santé semblent vouloir « faire passer la loi » pendant que l’état d’urgence empêche les professionnels de manifester.

Pourtant, 45 syndicats professionnels regroupés au sein du Mouvement Pour la Santé de Tous, dont 3 des 4 syndicats représentants des IDEL (FNI, Convergence Infirmière et l’ONSIL), avaient écrit (lien) au président de la République pour demander "un moratoire reportant le vote de la loi après la Conférence
nationale de santé ". En vain.

Rappelons que les syndicats demandaient :

  • La liberté de choisir son professionnel de santé, en dehors de tous réseaux de soins, dispensaires ou autres Maisons de Santé dans lesquels le compérage serait autorisé.
  • La liberté de prescriptions, de consultation et de soins.
  • La sauvegarde de l’indépendance professionnelle et le secret médical.
  • La préservation de notre système de santé.
  • La possibilité de garder le choix de sa mutuelle.

En savoir plus :
Télécharger le communiqué de presse du Mouvement Pour la Santé de Tous