Assassinat d’une infirmière en Alsace : l’Ordre pointe la violence quotidienne subie par la profession

Dans un communiqué publié le 22 juillet, l’Ordre national des infirmiers (ONI) réagit à son tour à l’assassinat d’une infirmière libérale dans l’exercice de ses fonctions, commis le 20 juillet à Strasbourg.

L’Ordre écrit qu’il « souhaite présenter ses sincères condoléances à la famille de la victime et s'associe à la douleur qu'éprouve toute la profession ». Il souligne que « cet événement tragique démontre malheureusement une fois encore les situations à risque dans lesquelles les infirmiers et infirmières doivent parfois remplir leurs missions ».

Pour l’Ordre, cette profession « qui reste la préférée des Français, est confrontée à une violence quasi-quotidienne et ce, bien souvent, dans l’indifférence générale ». L’ONI tient notamment à rappeler que «  81% des infirmiers se sont déclarés préoccupés par la violence dans l’exercice quotidien de leur métier en 2013 », d’après une enquête menée par l’instance sur Internet, entre le 25 août et le 4 septembre 2013 auprès de 978 infirmiers.

« L’heure n’est certainement pas à la polémique, cependant il est impératif que toutes les conséquences soient tirées de cette affaire », réclame Didier Borniche, le président de l’ONI. «  Au nom de la profession, nous nous mettons à disposition de la famille de notre malheureuse consœur pour lui apporter toute l’assistance dont elle pourrait avoir besoin », conclut-il.